Oui. C’est le cas lorsque l’offre est trop importante pour la demande. Les producteurs préféreront alors vendre leur électricité à prix négatif plutôt que de stopper net la production. Ce qui leur coûterait plus cher compte tenu des coûts d’arrêt et de démarrage. On observe généralement ce phénomène lorsque les conditions climatiques sont moins rigoureuses que prévues. Typiquement, en cas d’hiver doux et ensoleillé. Les centrales ayant surestimé les besoins en énergie se retrouvent alors avec un surplus impossible à stocker et une production qui continue en parallèle. À noter que les centrales nucléaires sont particulièrement concernées par cette pratique, étant peu flexibles et le prix des contraintes techniques (et même sécuritaires) d’un arrêt soudain étant dissuasif. Mais les énergies renouvelables sont aussi concernées ! Imaginons qu’un vent violent se mette à affoler les hélices d’un parc d’éoliennes. On se retrouvera ici aussi dans un cas de surproduction.

Cela dit, ta facture ne sera jamais négative, puisqu’il reste quand même les taxes usuelles à payer pour que ton fournisseur achemine l’électricité jusqu’à ta maison… Souviens-toi, il y a dans cet article une belle brochette de taxes obligatoires pour tous les fournisseurs.

À ce jour, Barry est le seul fournisseur à appliquer le prix de marché variable. Une approche 100 % équitable et transparente qui écarte toute zone d’ombre. Libre à toi alors de suivre l’évolution du prix au jour le jour sur le marché pour adapter ta consommation et faire des économies.